La 7ème édition du pélé VTT 04 s’est déroulée du 11 au 15 juillet entre Digne et Lurs.

Pour cette 7eme édition, le week-end de cohésion a eu lieu à la paroisse des Sièyes à Digne et le départ des pédalants le lundi matin à l’église du Brusquet.

Déjà le premier matin, petit contre temps, car un accident de la circulation avant Malijai a retardé l’arrivé de beaucoup de participants. Mais tous sont arrivés à bon port pour l’envoi et la bénédiction faite par l’administrateur diocésain, le père Christophe. Ils sont passés par Digne et la cathédrale ND du Bourg pour arriver le soir au lac de Gaubert.

Le mardi le trajet les menait par Gaubert et Le Chaffaut pour finir à Aiglun. D’ici ils enchaînaient par Malijai pour joindre le stade des Mées. Aux Mées les jeunes ont fait le jeu du troc, il fallait faire des échanges avec un paquet de mouchoir au début pour échanger au moins 5 fois. Les jeunes y ont obtenu des objets très intéressants comme une console 2 DS. Le jeudi ils pédalaient jusqu’à Ganagobie, les écoles, avec un beau trajet dans les collines de Peyruis  en passant au Bartéu. Le dernier jour permettait de passer à Lurs, Sigonce et la chapelle St Pierre pour finir ce pélé formidable à ND des Anges (Lurs). Pendant la messe d’action de grâce, un animateur a été baptisé, un autre confirmé par le Cardinal Ricard.

Plus de 80 personnes ont participé à ce pèlerinage, dont 32 pédalants, 13 STAFF qui montaient des tentes et le camp et qui ont organisé des veillés, et des animateurs, ABS (Abbé, Bonne sœurs, Séminaristes) et beaucoup de TTV (très très vieux ou très très veillants). Ces derniers faisaient partie de l’équipe médicale, technique, intendance ou sécurisation des routes.

Merci à l’OGM Véronique et le GGG, père Fredy, à tous les autres participants pour cette organisation énorme et merci aux communes et paroisses sur le trajet qui nous ont accueillis gentiment. Merci aux personnes de ces paroisses qui ont donné un coup de main pour aider l’intendance ou pour être signaleur.

L’équipe du Pélé VTT 04

PS : Si ces impressions vous motivent pour participer à cette aventure en juillet 2023 et si vous voulez aider pour que la prochaine Pélé VTT puisse se faire, faites signe rapidement, car nous avons besoin de vous dans tous les domaines, mais surtout pour l’équipe technique (installation du camp), l’encadrement des STAFF (lycéens), la réparation des vélos et le parcours : pelevtt04@gmail.com  06 95 21 27 53

PS : Si ces impressions vous motivent pour participer à cette aventure en juillet 2023 et si vous voulez aider pour que la prochaine Pélé VTT puisse se faire, faites signe rapidement, car nous avons besoin de vous dans tous les domaines, mais surtout pour l’équipe technique (installation du camp), l’encadrement des STAFF (lycéens), la réparation des vélos et le parcours : pelevtt04@gmail.com  06 95 21 27 53

Les évêques de France se sont réunis en Assemblée Plénière exceptionnelle au mois de juin dernier, afin de produire, avec des invités de chaque diocèse, une synthèse nationale du Synode sur la synodalité. A l’issue de ce temps, ils ont rédigé le texte ci-dessous, document d’accompagnement de la collecte des synthèses synodales. Ce dernier document, ainsi que la synthèse, sont téléchargeables ici, et là.

« A ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
(Jn 13, 35)
Nous, les évêques de France, rendons grâce pour la joie et l’élan suscités par la phase diocésaine de l’itinéraire synodal voulu par le pape François. Nous remercions celles et ceux qui y ont participé. Avec l’aide des invités de nos diocèses, réunis à Lyon, nous accueillons avec gratitude la collecte nationale qui s’en fait l’écho et nous cherchons à discerner l’œuvre de l’Esprit Saint. Nous n’ignorons pas les manques, les combats, les blessures qui se révèlent dans le chemin synodal et nous sommes conscients que le processus synodal n’a pas atteint tout le peuple de Dieu dans sa diversité, en particulier les jeunes générations. En tout cela, nous voulons dire notre confiance en la miséricorde de Dieu et notre espérance pour la fécondité de ce travail.
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Perspectives
Nous entendons les attentes fortes qui se sont exprimées. Elles nous indiquent des axes de travail prioritaires :
• Mieux articuler la dimension humaine de l’Église, très présente dans la collecte, avec sa nature sacramentelle ;
• Se saisir de ce que la collecte nous dit de la souffrance et des attentes des femmes dans l’Église alors qu’elles
sont nombreuses dans les instances ecclésiales ;
• Écouter l’inquiétude exprimée pour les prêtres et les conditions d’exercice de leur ministère ;
• Comprendre l’apparent décalage entre ce qu’est le ministère des prêtres et ce qui est attendu concrètement
d’eux ;
• Mieux identifier les raisons pour lesquelles la liturgie demeure un lieu de tensions récurrentes et
contradictoires.
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Espérances
L’itinéraire synodal évoque et suscite de multiples espérances :
• Qu’un grand nombre puisse faire l’expérience de l’écoute de la Parole de Dieu comme créatrice de
« fraternités » dans le Christ pour un nouvel élan missionnaire ;
• Que la synodalité devienne le style ordinaire de la vie de l’Église ;
• Que nos communautés apprennent à marcher au pas des plus petits et des plus pauvres et que leur
participation devienne le sceau de la fraternité ;

• Que la diversité ou la complémentarité des missions, des charismes et des dons dans l’Église soit plutôt source de joie que de concurrence ;
• Que soit mieux reconnue et vécue la complémentarité des états de vie : les ministres ordonnés, les personnes
mariées, les veuves et les veufs, les célibataires et les consacrés.
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Absences
A ce stade, nous sommes conscients de l’absence de certains sujets : l’un des trois termes centraux du synode, la
mission, est peu présent. La vocation de l’Église est missionnaire, tout entière tournée vers l’annonce de la Bonne
Nouvelle. Elle est l’Église du Christ Sauveur et Seigneur qui nous appelle, nous unit à lui et nous envoie dans le monde.
Nous avons à entendre d’autres appels, moins exprimés ou rapportés, cependant urgents, où les chrétiens ont un
témoignage à donner : les grands enjeux de la société, les divers modèles anthropologiques proposés, l’écologie
intégrale, la solidarité internationale.
Nous avons aussi à nous demander pourquoi certaines richesses spirituelles chrétiennes sont soit ignorées soit
dévalorisées, par exemple, l’eucharistie en tant que sacrifice de Jésus, les sacrements, la vie consacrée, le célibat des prêtres, le diaconat.
Nous constatons également que la famille comme lieu d’apprentissage de la fraternité n’est pas évoquée.
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Apprentissages
Le beau travail de connaissance mutuelle de mouvements et d’associations de fidèles, qui ont appris à s’estimer
comme disciples du Christ, nous encourage.
Nous percevons un signe d’espérance dans la capacité du peuple de Dieu à entrer en dialogue constructif et sans
complaisance sur des sujets difficiles.
Nous avons à préciser ce que doivent être pour nos Églises particulières les ministères de laïcs – ministères reconnus
et ministères institués.
Nous avons appris que l’un des défis de la synodalité est de faire se rencontrer des réalités ecclésiales qui se croisent
peu. Le dialogue entre générations, entre personnes d’états de vie différents, entre sensibilités, ne va pas de soi mais il est possible avec de l’engagement, de la volonté, et du temps.
Sur le chemin synodal, le peuple de Dieu se met à l’écoute de l’Esprit Saint, échange, place la Parole de Dieu au centre, et en reçoit de la joie. Il apprend à passer du seul souci de la recherche de résultats, à une expérience réellement fraternelle, féconde et joyeuse.
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Les désirs, les rêves, les regrets, les reproches que nous avons entendus sont nourris de la volonté d’être une Église
plus fidèle à son Seigneur et servant mieux les femmes et les hommes auxquels elle est envoyée. Nous désirons poursuivre ce chemin de conversion communautaire et personnelle.
Une telle expérience dissipe les peurs qui éloignent des autres et freinent le travail d’écoute et de prise en compte des paroles et des vies. Elle est source de joie : des chemins se sont ouverts en nos cœurs (cf. Ps 83, 6).

Les évêques de France à l’écoute de l’Assemblée réunie à Lyon, le 15 juin 2022

Du 3 au 6 juillet, nos prêtres sont partis ensemble pour un temps de retraite dans le massif de la Chartreuse, en Isère. Un temps de fraternité, un temps de ressourcement entre frères, un temps de découvertes et de visites.

Selon nos informations, ils ont prié ensemble, et aussi bien rigolé en de nombreuses occasions. Les visites du monastère des Chartreux -St Pierre de Chartreuse- comme l’église de St Hugues où sont exposées des œuvres d’Arcabas, ou encore de la basilique à Grenoble, leur ont permis de découvrir d’autres richesses que celles de notre diocèse. Leurs mines réjouies nous font comprendre l’importance de ce temps en retrait qu’ils prennent ensemble… une fois par an !