Editos diocésains Jésus, j’ai confiance en Toi !

Jésus, j’ai confiance en Toi !

Édito “Église de Digne” – mai 2019

Nous célébrions il y a peu, le Dimanche de la Miséricorde. Ce fut une initiative du Pape Jean-Paul II qui faisait suite à la demande transmise par Sœur Faustine, et renouvelée plusieurs fois dans le journal qu’elle écrivit et laissa après sa mort.

Hélène Kowalska est née en Pologne, à Glogowiec, le 25 août 1905 d’une famille pauvre de paysans. Peu instruite, elle entre chez les sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde qui s’occupent de jeunes en difficulté. Elle y reçoit le nom de Sœur Marie-Faustine (ou Sœur Faustine) ; elle changera plusieurs fois de couvent au long de sa courte vie religieuse.
Le Christ et la Vierge Marie vont se manifester à elle de nombreuses fois. Le Seigneur Jésus l’invite à répandre la dévotion envers la Miséricorde divine. Il lui fait découvrir les profondeurs de sa Miséricorde pour nous, et lui révèle qu’Il veut attirer à Lui les âmes par la confiance. Elle mourra de la tuberculose en 1938, à l’âge de 33 ans. Durant ses deux dernières années, elle notera l’ensemble de ses entretiens avec le Christ dans son Petit Journal [signalé PJ]. « Tu es la secrétaire de Ma miséricorde, je t’ai choisie pour cette fonction dans cette vie et dans la vie future » [PJ 1 605].
Canonisée le 30 avril 2000 par le pape Jean-Paul II, sa mission ouvre ainsi le troisième millénaire. À son invitation, le dimanche de la Miséricorde est institué officiellement pour toute l’Église en 2001.
Ce dimanche de la Miséricorde veut nous rappeler l’immense amour du Père pour chacun de nous. La Miséricorde, c’est l’amour de Dieu, jailli de son cœur de Père, qui traverse l’histoire des hommes et nous rejoint chacun en particulier, nous qui sommes pauvres et pécheurs. L’Écriture nous révèle que Jésus est vraiment l’incarnation de la Miséricorde, il est la Miséricorde ; par l’offrande de sa Passion, par sa mort et sa résurrection, il nous manifeste l’immensité de son amour et nous sauve. Benoît XVI en donnait une définition synthétique : « La miséricorde est en réalité le noyau central du message évangélique, c’est le nom même de Dieu, le visage par lequel Il s’est révélé dans l’ancienne Alliance et pleinement en Jésus-Christ, incarnation de l’Amour créateur et rédempteur. Cet amour de miséricorde illumine également le visage de l’Église et se manifeste aussi bien à travers les sacrements, en particulier celui de la réconciliation, qu’à travers les œuvres de charité, communautaires et individuelles » [30 mars 2008].
Jésus expliquait un jour à S. Faustine que la prière qui le touchait le plus, lui Jésus, c’est quand elle disait : « Jésus, j’ai confiance en Toi ! ». Laissons-nous toucher par la Miséricorde ! Sachons en vivre en vérité, et en témoigner avec joie !