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samedi 27 avril 2024
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Projet de loi « fin de vie » : la Conférence des Evêques de France émet ses réserves

Ce mercredi 24 avril 2024, Mgr Pierre d’Ornellas, Archevêque de Rennes, Responsable du groupe de travail « Bioéthique » et Mgr Vincent Jordy, Archevêque de Tours, Vice-président de la CEF, en charge des questions sur la fin de vie, ont été auditionnés par la commission spéciale sur le projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie.

Les évêques de France se disent « sensibles aux soucis de vouloir promouvoir un modèle français de la fin de vie », où le soin et l’accompagnement sont au centre, mais il ne semble pas que le projet de loi présenté aille dans ce sens. Sans avoir suffisamment de données sur les besoins réels, ce projet fait basculer vers un modèle qui rompt une digue essentielle, un principe structurant de notre société voire de notre civilisation, celui de l’interdit de tuer qui se trouve entre autres au cœur du serment d’Hippocrate. Cette loi introduit donc un déséquilibre, qui renforce les inquiétudes de l’Église de France quant aux effets sociaux d’un tel projet. Comme le souligne Mgr Vincent Jordy, « la dignité d’une société humaine consiste à accompagner la vie jusqu’à la mort et non à faciliter la mort ».

Les évêques observent que ce texte de loi ne dit pas clairement ce qu’il ouvre comme possibilités et regrettent que ne soient pas clairement évoqués ce que prévoit de fait le projet de loi, à savoir, l’euthanasie et le suicide assisté. Pour Mgr Pierre d’Ornellas : « il convient donc de bien nommer les choses, de les assumer pour s’assurer d’un débat éclairé. La réalité du contenu du texte et son objectif doivent être clairs ». Ils sont également surpris de l’usage qui est proposé de la notion de fraternité, aujourd’hui principe constitutionnel, qui assure la solidarité dans les droits économiques et sociaux, et qui devrait, avant toute chose, permettre une vraie égalité d’accès aux soins palliatifs, comme le prévoient les quatre lois depuis 1999. À ce titre, la priorité devrait être à la bonne application des lois existantes.

Les évêques estiment qu’il est essentiel de prendre conscience des liens étroits entre la société et l’individu pour construire un avenir durable et équilibré. Comme dans le concept de l’écologie intégrale, « tout est lié ». L’être humain est un être de relation. La liberté individuelle ne saurait se confondre avec l’individualisme, car la vie humaine trouve son sens dans la relation aux autres et ne peut être envisagée sans une interdépendance nécessairement solidaire. La manière d’envisager la mort est également l’objet d’un contrat social et la société ne se résume pas à une somme d’individus. Nul n’est l’exclusif propriétaire de sa vie, ses décisions comptent également pour les autres. La fraternité existe donc pour tisser des liens de vie et non pour arrêter la vie.

Téléchargez le communiqué de la Conférence des Evêques de France

Rencontre de Mgr Gobilliard avec les professionnels de santé

Le samedi 25 mai 2024, l’équipe de la pastorale de la santé du diocèse organise, en présence de Mgr Gobilliard, une rencontre à l’attention des professionnels de santé.

Rendez-vous à la maison diocésaine « Le Barteu », de 9h30 à 16h00.

Je serais heureux de vous rencontrer pour échanger avec vous et répondre à vos questionnements. Mgr Gobilliard

Informations pratiques :

  • Repas tirés du sac  
  • Participation aux frais 10 €
  • Accueil des enfants sur inscription à sante@diocese-digne.fr
  • Célébration dominicale à l’issue de la journée
  • Informations concernant cette journée à partager largement autour de vous (médecins, infirmiers, aides-soignants, etc. -libéraux ou non-)

« Faire silence et oser ne rien faire »

Le 18 avril 2024, de 9h30 à 16h30, nous vous proposons une journée Oasis pour… faire silence, oser ne rien faire, se mettre à l’écoute de Dieu, déposer ce qui pèse,…

La journée se vit dans un climat de silence.

L’entrée dans le silence et dans l’écoute de Dieu sera soutenue par des introductions spirituelles données par le père Christophe Disdier-Chave sur le thème « Quel homme, quel Dieu ? », en lien avec la pensée de Maurice Zundel.

L’introduction spirituelle ouvre sur un temps personnel de prière ou d’intériorité.

Un temps d’accompagnement est proposé dans l’après-midi par l’équipe qui organise la journée.

Les plages de temps personnel sont là aussi pour permettre à chacun(e) de trouver son rythme en faisant des activités qui aident à demeurer dans l’intériorité : marcher, dessiner, contempler la nature,…

Une eucharistie est proposée au milieu du jour.

Modalités pratiques

  • Accueil-café à partir de 9h15
  • Repas tiré du sac
  • Participation aux frais de 5€.

 Le lieu : La Maison diocésaine du Bartèu – 1435 avenue de La Roche, 04310 Peyruis

Inscription souhaitée : contact@barteu.fr – 06 95 08 68 33

Prochaine Journée Oasis : vendredi 24 mai 2024

 

 

Projet de loi sur la fin de vie

Projet de loi sur la fin de vie : Mise en place par la CEF* d’un porte-parolat dédié de quatre évêques

Ce mercredi 10 avril sera présenté en Conseil des ministres le projet de loi du Gouvernement sur la fin de vie, qui ouvrirait la voie, pour la première fois en France, à une possible légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie.

Au regard des nombreuses échéances – parlementaires notamment – qui jalonneront l’actualité des semaines et mois à venir sur ce sujet de société majeur, la Conférence des évêques de France a nommé un porte-parolat dédié de quatre évêques, tous particulièrement mobilisés, au sein de la CEF ou dans leur diocèse, sur cette question infiniment grave et complexe de l’accompagnement des personnes en fin de vie.

Monseigneur Vincent JORDY

Archevêque de Tours depuis novembre 2019, Monseigneur Jordy est Vice-président de la CEF, et à ce titre, membre du « Conseil permanent » (organe de gouvernance de l’Eglise en France). Il fait partie, depuis fin 2022, du groupe de travail sur la fin de vie – composé de trois évêques – mis en place par le Conseil permanent, aux côtés de Messeigneurs Rougé et Bozo.

Monseigneur Matthieu ROUGÉ

Évêque de Nanterre depuis juin 2018, Monseigneur Rougé est membre du Conseil permanent de la CEF. Il fait partie du groupe de travail sur la fin de vie mis en place fin 2022 par le Conseil permanent de la CEF.

Monseigneur Pierre-Antoine BOZO

Évêque de Limoges depuis mai 2017, Monseigneur Bozo est membre du Conseil permanent et porte-parole de la CEF. Il fait partie, aux côtés de Messeigneurs Jordy et Rougé, du groupe de travail sur la fin de vie mis en place fin 2022 par le Conseil permanent de la CEF.

Monseigneur Emmanuel GOBILLIARD

Évêque de Digne, Riez et Sisteron depuis décembre 2022, Monseigneur Gobilliard est particulièrement mobilisé sur la question du grand âge, dont il a fait l’un des principaux axes de sa pastorale. Dans ce cadre, il a notamment entrepris de visiter l’ensemble des EPHADs et maisons de retraite de son diocèse. Par ailleurs, Monseigneur Gobilliard a fait partie pendant quatre ans, de 1994 à 1998, de l’équipe d’aumônerie de l’hôpital Spallazani à Rome, spécialisé dans les phases terminales des maladies infectieuses. Il a, à ce titre, accompagné un très grand nombre de patients jusqu’aux tout derniers instants de leur vie.

*Conférence des évêques de France

Déclaration Dignitas Infinita sur la dignité humaine

La déclaration “Dignitas infinita” (sur la dignité humaine) a été publiée lundi 8 avril 2024 par le Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi.

Présentation

Durant le Congrès du 15 mars 2019, la Congrégation pour la  Doctrine de la Foi avait décidé d’initier « la rédaction d’un texte soulignant le caractère incontournable du concept de dignité de la personne humaine au sein de l’anthropologie chrétienne et en illustrant la portée ainsi que les implications positives au plan social, politique et économique, en tenant compte des derniers développements du thème dans la sphère académique et de ses compréhensions ambivalentes dans le contexte d’aujourd’hui ». Dans cette ligne, un premier projet élaboré courant 2019 avec l’aide de quelques Experts fut jugé insatisfaisant par une Consulta ristretta de la Congrégation, qui s’est tenue le 8 octobre de la même année.

Ce texte fut réélaborée ex novo par la Section Doctrinale, sur la base des contributions de divers Experts. Cette mouture fut présentée et discutée au sein de la Consulta ristretta du 4 octobre 2021. En janvier 2022, le nouveau projet soumis à la Session Plénière de la Congrégation, fut raccourci et simplifié par les Membres.

Le nouveau texte amendé a été examiné, le 6 février 2023, par une Consulta ristretta qui y a apporté d’autres modifications. Cette nouvelle version fut soumise à l’examen de la Session Ordinaire du Dicastère (Feria IV) du 3 mai 2023. Les membres ont convenu que le document, avec quelques modifications, pouvait être publié. Lors de l’Audience qui m’a été accordée, le 13 novembre 2023, le Saint-Père François a approuvé les Deliberata de cette Feria IV. À cette occasion, il m’a également demandé de mettre plus en évidence dans le texte les questions étroitement liées au thème de la dignité, telles que le drame de la pauvreté, la situation des migrants, la violence contre les femmes, la traite des êtres humains, la guerre et d’autres sujets du genre. Dans la mise en exécution de cette indication du Saint-Père, la Section Doctrinale du Dicastère a consacré un Congrès à l’étude approfondie de la lettre encyclique Fratelli tutti, laquelle propose une analyse originale et une étude approfondie de la question de la dignité humaine « en toutes circonstances ».

En vue de la Feria IV du 28 février 2024, un nouveau projet de texte amplement modifié a été envoyé, par lettre du 2 février 2024, aux Membres du Dicastère, avec la précision suivante : « cette nouvelle mouture a été jugée nécessaire pour répondre à une demande spécifique du Saint-Père. Il a explicitement demandé que l’attention soit portée sur les graves violations de la dignité humaine de notre époque, dans la ligne de l’encyclique Fratelli tutti. La Section Doctrinale a donc procédé à la réduction de la partie initiale du texte […] et développé plus en détail ce que le Saint-Père avait indiqué ». Suite à une longue élaboration, la Session Ordinaire du Dicastère a finalement approuvé, le 28 février 2024, le texte de la présente Déclaration. Lors de l’audience du 25 mars 2024, accordée à moi et à Mgr Armando Matteo – Secrétaire de la Section Doctrinale -, le Saint-Père a donc approuvé la présente Déclaration et en a ordonné la publication.

L’élaboration du texte, qui a duré cinq ans, nous permet de comprendre qu’il s’agit d’un document qui, en raison du sérieux et de la centralité de la question de la dignité dans la pensée chrétienne, a requis un long processus de maturation pour parvenir à la version finale que nous publions aujourd’hui.

Dans les trois premières parties, la Déclaration rappelle les principes fondamentaux et les présupposés théoriques afin d’offrir des clarifications importantes aidant à éviter les fréquentes confusions qui se produisent dans l’utilisation du concept « dignité ». La quatrième partie analyse quelques situations problématiques actuelles dans lesquelles l’infinie et inaliénable dignité due à tout être humain n’est pas reconnue de manière adéquate. Dénoncer ces violations graves et actuelles de la dignité humaine est un devoir, car l’Église est profondément convaincue que l’on ne peut séparer la foi de la défense de la dignité humaine, l’évangélisation de la promotion d’une vie digne et la spiritualité de l’engagement pour la dignité de tous les êtres humains.

De fait, cette dignité de tous les êtres humains peut être comprise comme « infinie » (dignitas infinita), comme l’a déclaré saint Jean-Paul II lors d’une rencontre avec des personnes souffrant de certaines limitations ou handicaps [1], afin de montrer comment cette valeur reconnue à tous va au-delà de toutes les apparences extérieures ou des caractéristiques de la vie concrète des personnes.

Dans l’encyclique Fratelli tutti, le pape François a voulu souligner avec une insistance particulière que cette dignité existe « en toutes circonstances », invitant chacun à la défendre dans chaque contexte culturel, à chaque moment de l’existence d’une personne, indépendamment de toute déficience physique, psychologique, sociale ou même morale. À cet égard, la Déclaration s’efforce de montrer qu’il s’agit d’une vérité universelle, que nous sommes tous appelés à reconnaître, comme une condition fondamentale pour que nos sociétés soient réellement justes, pacifiques, saines et, en fin de compte, authentiquement humaines.

La liste des sujets choisis par la Déclaration n’est certainement pas exhaustive. Cependant, les thèmes traités sont précisément ceux qui permettent l’expression de divers aspects de la dignité humaine qui peuvent être obscurcis de nos jours dans la conscience de nombreuses personnes. Certains seront facilement partagés par les différents milieux sociaux, d’autres le seront moins. Cependant, ces thématiques nous semblent toutes déterminantes car, pris ensemble, elles permettent de reconnaître l’harmonie et la richesse de la pensée sur la dignité qui découle de l’Évangile.

La présente Déclaration ne prétend pas épuiser un sujet aussi riche et déterminant, mais fournir quelques éléments de réflexion susceptibles d’être pris en charge dans le moment historique complexe que nous vivons, afin qu’au milieu de tant de préoccupations et d’angoisses, nous ne nous égarions pas, ni ne nous exposions à des souffrances plus déchirantes et plus profondes.

Víctor Manuel Card.Fernández, Préfet du dicastère pour la Doctrine de la foi

Declaration « Dignitas infinita » à télécharger ici

Revue de Presse

La Doctrine de la foi dresse la liste des «graves violations» de la dignité humaine – Vatican News

«Dignitas infinita»: la mise au point du Vatican sur la «dignité humaine» (lefigaro.fr)

« Dignitas infinita » : morceaux choisis du texte du Vatican sur la dignité humaine (la-croix.com)

Le Vatican publie la déclaration Dignitas infinita, sur la dignité humaine — KTOTV

« Dignitas infinita », la déclaration du Vatican sur la dignité humaine | RCF

Découvrir et soutenir le jumelage avec Bafia au Cameroun

Dimanche 28 avril 2024, à partir de 12h30, vous êtes invités à un repas organisé par l’Association « Comité de Jumelage Digne – Bafia ».

Cette rencontre conviviale et festive vous permettra de mieux connaître le jumelage entre nos deux diocèses tout en participant au financement de la création d’une école Bilingue à Makénéné.

Le repas sera suivi d’une EXPO-VENTE d’objets africains !

Venez nombreux le 28 avril ! INSCRIPTION AU REPAS DISPONIBLE ICI

Mgr de Miollis – Lettre n°16

Nous sommes heureux de vous proposer la 16ème édition de la Lettre Mgr de Miollis.

A télécharger ici !

Les célébrations de Pâques 2024

Voici la liste des célébrations pour notre diocèse : LISTE DES MESSES DE PAQUES 2024

La semaine Sainte : la montée vers Pâques !

La Semaine Sainte est célébrée dans l’Église catholique de manière solennelle et liturgique :

  • commençant avec le Dimanche des Rameaux qui marque l’entrée de Jésus à Jérusalem, acclamé par la foule, après un long périple depuis Nazareth, en Galilée, où il avait grandi
  • et se terminant avec le Dimanche de Pâques célébrant la résurrection.

Les fidèles participent à des célébrations spéciales tout au long de la semaine, notamment :

  • la messe chrismale, le mardi Saint, pendant laquelle les prêtres et diacres renouvellent leur promesse sacerdotale ou diaconale. L’évêque bénit également les huiles saintes et consacre le Saint Chrême. Cette huile servira dès les baptêmes de Pâques puis tout au long de l’année pour les sacrements du baptême et de la confirmation, ainsi que pour l’onction des malades.
  • la messe de la Cène du Seigneur, le Jeudi Saint : dernier repas de Jésus avec ses apôtres, ceux qu’il a choisi pour annoncer l’Évangile à sa suite, commémoration de l’institution de l’Eucharistie (la messe) et du sacerdoce. Un moment fort est le lavement des pieds, un rituel de purification que Jésus a pratiqué sur ses apôtres.
  • les célébrations de la Passion, le Vendredi Saint : les chrétiens commémorent la crucifixion et la mort de Jésus Christ sur la croix. C’est un jour de jeûne et d’abstinence, marqué par deux célébrations liturgiques particulières : la Célébration de la Passion du Seigneur, avec la vénération de la croix et une très grande prière d’intercession pour le monde et le Chemin de Croix, organisés dans les paroisses. Les fidèles sont invités à méditer sur le sacrifice du Christ pour le salut de l’humanité et à se recueillir dans la prière.
  • la veillée pascale, le Samedi Saint, fête de la joie de la Résurrection. La veillée marque le passage de l’obscurité à la lumière, de la mort à la vie. Elle célèbre la résurrection du Christ et sa victoire sur la mort, cœur de la foi chrétienne. La Veillée Pascale est une cérémonie riche en symboles et en rites, comprenant la bénédiction du feu nouveau, une longue liturgie de la Parole, le chant de l’Exultet annonçant la résurrection du Christ, les sacrements du baptême et de la confirmation pour les catéchumènes, le renouvellement des promesses baptismales pour tous les baptisés et la liturgie eucharistique. Cette célébration solennelle invite les fidèles à renouveler leur foi et à se réjouir de la présence vivante du Christ parmi eux.
  • Enfin, le Dimanche de Pâques est vraiment le jour de la Résurrection ! (Le lundi de Pâques : une fête religieuse ?! Non ! Juste un jour férié ! Mais il est inclus dans l’Octave de Pâques : les 8 jours après Pâques où l’on ne se lasse pas de célébrer la Résurrection du Christ.)

Ces célébrations permettent aux fidèles de revivre les événements de la Passion, de la mort et de la résurrection du Christ, les invitant à méditer sur le mystère de la rédemption.

La Semaine Sainte est un temps de prière, de pénitence et de renouveau spirituel pour les catholiques. Cette montée vers Pâques est riche de sens pour le parcours de foi de chacun. Il est notamment question du passage de la mort à la Vie et il porte l’espérance.

Voici la liste des célébrations pour notre diocèse : LISTE DES MESSES DE PAQUES 2024

Messe Chrismale

Au cœur de la Semaine Sainte, la Messe Chrismale rassemble les chrétiens autour l’évêque et des prêtres du diocèse.

Mgr Emmanuel Gobilliard présidera la messe chrismale le mardi 26 mars à 18h en la cathédrale de Digne. Au cours de cette messe, les ministres ordonnés (prêtres, diacres) renouvelleront les engagements de leur ordination : vivre toujours plus unis au Seigneur Jésus, chercher à lui ressembler, renoncer à eux-mêmes, être fidèles aux engagements attachés à la charge ministérielle, célébrer les sacrements, annoncer la Parole de Dieu avec désintéressement et charité.

L’évêque bénira également les huiles saintes et consacrera le Saint Chrême. Cette huile servira dès les baptêmes de Pâques puis tout au long de l’année pour les sacrements du baptême et de la confirmation.

Tous les fidèles sont invités à se joindre à cette célébration, physiquement ou par la prière, signe d’unité diocésaine.

Organisez votre co-voiturage avec : GoMesse – Allez à la messe en co-voiturage !

60ème anniversaire de la restauration du diaconat permanent

Logo-60-ans-Restauration Diaconat Permanent

Le 21 novembre 2024 sera la date du 60ème anniversaire de la publication de la constitution dogmatique sur l’Église Lumen gentium, le numéro 29 proposant le rétablissement du diaconat permanent :

LG 29 Au degré inférieur de la hiérarchie, se trouvent les diacres auxquels on a imposé les mains « non pas en vue du sacerdoce, mais en vue du service ». La grâce sacramentelle, en effet, leur donne la force nécessaire pour servir le peuple de Dieu dans la ‘’diaconie’’ de la liturgie, de la parole et de la charité, en communion avec l’évêque et son presbyterium ». […]

LG 29 prévoyant également que : « le diaconat pourra, dans l’avenir, être rétabli en tant que degré propre et permanent de la hiérarchie » à l’initiative des groupements territoriaux d’évêques, et que « ce diaconat pourra être conféré à des hommes mûrs, même mariés, ainsi qu’à des jeunes gens aptes à cet office, mais pour lesquels la loi du célibat doit demeurer ferme ».

Pour la France, les évêques ont décidé en octobre 1966 et 1967, lors de l’Assemblée plénière de l’épiscopat, le rétablissement du diaconat permanent, ouvert aux hommes mariés, puis en novembre 1968 que « la restauration du diaconat permanent soit pleinement inséré dans l’effort missionnaire de l’Église de France ».

Définition du mot diacre : « diacre » vient du mot grec «diaconos» qui signifie «serviteur».

Le diacre est un homme  marié ou célibataire qui a répondu à un appel de l’Eglise catholique pour être signe du service. Après un temps de discernement et de formation il est ordonné par l’évêque de son diocèse qui lui confie une mission. Ordonné pour la vie, le diacre exerce un ministère au service de la Charité, de la liturgie, de la Parole de Dieu. Par sa présence, il aide les baptisés à vivre le service de Dieu et des hommes dans le monde à la suite du Christ serviteur.

Aujourd’hui, 3300 diacres en France !

Les 6 premiers diacres permanents ont été ordonnés au printemps 1970. Aujourd’hui, près de 3300 diacres servent l’Église en France (dont environ 120 outre-mer).

En 2023, 79 diacres permanents ont été ordonnés dans 34 diocèses ; ils étaient 94 en 2022, 91 en 2021, 72 en 2020. Sur les dix dernières années, la moyenne est de 90 ordinations par an.

Le diaconat permanent s’est développé de façon différenciée, voire contrastée, selon les diocèses. Il n’y a pas de modèle unique, mais des cultures diaconales diocésaines qui s’enracinent dans la très grande diversité des diocèses. Réelle « inculturation » diocésaine du diaconat, cette diversité est le signe d’une dynamique et d’un ministère encore en construction, qui cherche à s’adapter aux évolutions du monde et de l’Église, là où il se vit.

Les diacres sont des acteurs de lien et jouent un rôle important en termes de synodalité. Ils renouvellent l’attention portée par l’Église aux plus pauvres et aux plus fragiles, et invitent toute l’Église à être servante et missionnaire, comme en témoigne par exemple le rassemblement Diaconia 2013 et ses suites. Ils encouragent les évêques et les prêtres, diacres eux aussi, à renouveler cette dimension de leur appel.

Enfin, le diaconat permanent – dans sa singularité ministérielle mais aussi dans ses visages multiples – doit maintenant être envisagé en articulation forte avec l’évolution des ministères ordonnés et laïcs, dont les ministères institués, avec la participation large des baptisés pour une Église missionnaire, plus synodale et plus diaconale.

Célébrer les 60 ans du restauration du diaconat permanent

Afin de célébrer cette date et d’en saisir l’occasion pour redynamiser l’appel au diaconat, le Conseil national du diaconat met en œuvre plusieurs propositions depuis la fin 2023 à début 2025 :

  • Journée d’études Centre Sèvres-CND : Pourquoi des diacres ? Au service d’une Église missionnaire, le 11 octobre 2023 ;
  • Rencontre annuelle des Délégués et responsables du diaconat : 60 ans du diaconat permanent – Interpeller pour un nouvel élan, les 12 et 13 janvier 2024 ;
  • Journée diaconale provinciale : 1er mai 2024 à Aix-en-Provence
  • Jubilé des diacres à Rome pour l’année jubilaire : Pèlerins de l’Espérance, du 21 au 23  février 2025.

Pour leur part, les diocèses ou les provinces, sont invités à proposer des initiatives pour :

  • Marquer une journée anniversaire en élargissant un événement existant valorisant le diaconat en 2024 : rencontre des diacres, formation, ordination diaconale, messe chrismale, fête locale, journée des pauvres, etc.
  • Interpeller de manière renouvelée et explicite au diaconat, au plus près des réalités de chaque diocèse dans les paroisses, doyennés, mouvements, services, communautés…

Pourquoi des diacres ? Au service d’une Église missionnaire – Diaconat aujourd’hui (catholique.fr)

« Diacre » vient du mot grec « diaconos » qui signifie « serviteur ». Le diacre est un homme  marié ou célibataire qui a répondu à un appel de l’Eglise catholique pour être signe du service. Pourquoi peuvent-ils être mariés et pourquoi célèbrent-ils les mariages et les baptêmes ? Toutes nos réponses dans la FAQ ci-dessous.

Dès les premiers temps de l’Église, les Apôtres choisissent « sept hommes remplis de l’Esprit-Saint » pour le partage des tâches et pour une plus grande attention aux besoins de la communauté (Actes des Apôtres, 6). Ils étaient les précurseurs d’un ministère nouveau dans lequel les diacres aiment à se reconnaître.
Avec les évêques et les prêtres, les diacres font partie du clergé. En effet, le diacre, en recevant le sacrement de l’Ordre, quitte le statut de laïc pour celui de clerc.
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