« Le choix de faire mourir et d’aider à se tuer n’est pas celui du moindre mal », a déclaré ce mardi 6 mai Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, en réponse aux propos tenus la veille par le président de la République devant la Grande Loge de France.
Le texte de loi créant « un droit à l’aide à mourir », ainsi que le projet de loi sur les soins palliatifs seront discutés dans l’hémicycle à partir du 12 mai pour deux semaines, avec une discussion générale commune, ainsi que deux votes solennels prévus le 29 mai. Vendredi, les députés ont approuvé en commission des Affaires sociales la proposition de loi d’Olivier Falorni (MoDem) créant un «droit à l’aide à mourir», pour permettre à des malades avec une «affection grave et incurable» qui «engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale» et ne supportant plus leurs souffrances, de recevoir ou de s’administrer une substance létale.