LE BLOG 8 décembre à Digne : c’était la fête de l’étoile

    8 décembre à Digne : c’était la fête de l’étoile

    1386
    © Paroisse de Digne Cathédrale

    Quelle belle fête ! En nombre et en joie ! Depuis 1855, sans discontinuer, Digne se rappelle que Marie est sa patronne et qu’elle est cette magnifique étoile qui guide vers la vraie lumière, le Christ, « soleil levant qui vient nous visiter ».

    À défaut des feux de Bengale de la première moitié du XX° siècle, il y avait bien des lumières au dedans et au dehors, ce dimanche soir à Digne. Presque un quart d’heure avant la messe, la cathédrale était pleine dans une atmosphère joyeuse et recueillie.
    C’est au son des galoubets, avec le groupe jarlandin Mantendren de tradicioun, que débutait la célébration. L’homélie nous rappelait que « le Seigneur continue à appeler, comme il a appelé Marie. Il peut même venir nous chercher très loin et très bas. Il nous invite à puiser à la source de son amour pour le rayonner autour de nous. Nous sommes choisis par Dieu pour incarner sa bonté, sa tendresse et sa justice. Dans ce monde troublé, c’est plus que jamais nécessaire ». À la suite de la Vierge Marie, nous avons été invités, à répondre oui, au Seigneur et à devenir porteurs de lumière.
    Ce que nous avons fait symboliquement, par la procession, à la fin de la messe. Tous avaient leur cierge et sont partis dans l’allégresse, au son des chants et des galoubets. Après vingt minutes de marche vers la cathédrale Saint Jérôme, suivant la statue de la Vierge Marie, l’orgue historique nous accueillait avec des accents triomphants.
    Apothéose de cette soirée, la traditionnelle montée de l’étoile : il fallait relever la tête pour la contempler. C’est le symbole de notre espérance : « Comme s’il voyait l’invisible, il tint ferme » (He 11,27). C’est avec un grand enthousiasme que nous avons conclu en chantant, en « lengo nostro » Notre Dame de Provence (Prouvençau e catouli).
    Malgré le froid, nous étions encore très nombreux autour d’un jus de poire chaud tout droit venu du Brusquet. Merci à ceux qui ont préparé et réalisé cette belle fête de famille. Restons dans la joie et sachons transmettre l’espérance vécue en cette magnifique soirée .

                                                                                                         Cyrille PRACHE